Compte tenu de leur taille considérable, les carpes koï ne conviennent pas aux bacs ou aux petits bassins : elles ont besoin de bons volumes d'eau, d'une profondeur adéquate (au moins 80 cm même près des berges), et - important - d'une recirculation de l'eau et d'un filtre mécanique ou végétal purifiant. Sinon, les Koi ont tendance à se suicider en sautant hors de l'eau. Les petits lacs sans rives sont idéaux. Dans une certaine mesure, ils adaptent leur croissance à la taille du réservoir : dans les petits lacs, ils restent plus petits, mais il est cruel de les enfermer dans des espaces aux dimensions insuffisantes. Ceux qui ne disposent pas d'un bassin adapté à ces poissons peuvent opter pour des alternatives valables comme le coloré Shubunkin, le tamasaba ou le beau Sarasa, qui ressemblent beaucoup aux livrées multicolores des carpes Koï.
L'eau doit être bien oxygénée et la plus propre possible. Il doit y avoir un système de filtrage efficace qui déplace l'eau même en surface. La saleté grossière, comme les feuilles mortes, doit être enlevée régulièrement. N'insérez pas trop de poissons par mètre cube et ne dépassez pas la quantité de nourriture fournie, qui, si elle n'est pas consommée, trouble l'eau. Il serait préférable de n'élever que des carpes Koi, mais si vous voulez vraiment une coexistence avec différentes espèces, la seule possible est celle avec des poissons rouges.
Attention : les carpes koï ont la mauvaise habitude de s'enraciner sur le fond en vidant les pots de plantes aquatiques de leur terre et en découvrant les racines. Pour éviter tout dommage, la surface des conteneurs doit être recouverte d'une couche de grosses pierres. Ils grignotent également les touffes des plantes immergées qu'il faut protéger avec des filets cylindriques. Les koï, comme beaucoup d'autres poissons, sont d'excellents dévoreurs de larves de moustiques : il faut une carpe koï de 20 cm de long pour désinfecter un mètre cube d'eau.